Le Zeste Gourmand: du plaisir des yeux jusqu'aux papilles

SON CV parle pour lui. Une fois n'est pas coutume, commençons par vous présenter le chef de cette toute nouvelle table lyonnaise: Benjamin Bouvard (BB). Ce jeune homme talentueux est passé par les plus grands établissements notamment chez Bocuse et Lenôtre....

Quoiqu'il en soit, la cuisine moderne et inventive l'habite. Et lorsqu'il vient vous saluer en fin de repas afin de prendre connaissance de nos éventuelles remarques sur ses plats, Benjamin Bouvard reste à l'écoute. Sa venue en salle est autant une surprise qu'une bonne idée. Car c'est aussi de nos avis qu'il va nourrir sa cuisine pour nous en mettre plein les yeux en retour...

Ce midi nous avons donc vibré au rythme des plats du chef tant au niveau des goûts que de la vue. La gastronomie vous touche de plein fouet d'abord grâce à la vue et à la découverte de votre assiette. Il est là le point fort du Zeste Gourmand. Un visuel absolument impeccable à la limite de l'indécence notamment pour le dessert mais nous y reviendrons.

À 42€ le menu complet comprenant amuse-bouche, entrée-plat-dessert et mignardises, le tarif peut paraître élevé pour un midi mais la qualité du travail justifie à mon sens le tarif pratiqué.

Voisin (et ami ?) de Marc Boissieux dans le chic quartier des Brotteaux, « BB » nous a conquis crescendo. D'abord avec son entrée : cannellonis de céleri farcis à la joue de bœuf confite et son abondant (trop ?) jus de bœuf -très- corsé. Puis vint le porc du pays Basque confit au thym et citron, sa pulpe de poivrons grillés, chips au miel et poivre de timut. Le tout accompagné d'un merveilleux succulent déroutant envoûtant (les superlatifs me manquent !) nuage de pomme de terre ratte. Autant vous dire que l'on en a pris plein les papilles. Une cuisson de viande parfaite : croûtée et moelleuse à la fois. Des condiments dosés idéalement. Et ce nuage on en reparle ? Simplement divin. En lieu et place d'une banale purée de rattes, BB nous emporte avec cette légèreté absolue : le goût de la purée bien beurrée de votre grand-mère et la délicatesse d'un espuma. Un passage véritablement marquant du repas.

Mais c'était sans compter sur le bouquet final sucré ! En effet, lorsque nos desserts arrivent sur table, la présentation accroche votre regard et vous intrigue à la fois. Tellement bien dressé qu'on ose à peine le toucher, l'effleurer. Mais il faut bien succomber...Le citron en textures est une révélation. Crémeux, mousseux, accompagné d'un sorbet fromage blanc, mêlé au cactus et au poivre des cimes, avec une pincée de citron caviar (une première pour moi) ce dessert est une pure folie ! J'avais testé les -fameux- desserts du Kitchen Café en début d'année, Benjamin Bouvard fait mieux que se défendre sur ce terrain-là. Normal, me direz-vous ? La pâtisserie est sa spécialité ! Mais quand même...On dit souvent que la force d'un repas réside dans son dessert puisque c'est le plat qui va vous rester en tête. Banco. J'en rêve encore... 

Note : 4/5


Les bistrotters (Paris 14ème)

DERNIER déplacement sur Paris en cette fin de semaine de mai. Quoi de mieux qu'un petit resto entre collègues pour fêter ça ? Mais où aller ? Comment choisir parmi les 15000 établissements parisiens proposés par TripAdvisor ? Notre choix final se portera sur le concept proposé par les Bistrotters. Plus de 2000 avis favorableCVs sur le célèbre site d'avis clients. Une réussite assurée ?

Dès notre arrivée, l'accueil du personnel est parfait. Aimables et souriants les serveurs nous mettent à l'aise. Dans un style bistrot à l'ancienne, la décoration est tout à fait charmante.

Au menu affiché sur une immense ardoise au mur : 4 entrées, 4 plats et 4 desserts sont proposés. Tout est fait maison avec de beaux produits. Le complet est à 36€ ce qui reste plutôt correct pour un diner parisien.

L'apéritif nous est servi accompagné d'une cuillère tomate/aubergine cuisinées et un espuma d'asperge. Nous goutons également une bière brassée à 40km de Paris (Chevreuse pour les connaisseurs) et un verre de pétillant sud-africain à base de pamplemousse. Tout se révèle être de franches et excellentes découvertes.

Avec nos appétits de filles (toujours des régimes dans l'air ah ah ah !), nous décidons de ne pas prendre d'entrées et de passer directement aux choses sérieuses avec les plats de résistance. Une de nos amies est végétarienne et l'entrée initiale est transformée en plat pour son plus grand bonheur. Il s'agira d'une assiette complète de légumes de saison préparés sous toutes les formes : crus, cuits, en tempura, en chips. Un vrai régal !

La croustillante poitrine de cochon bénéficie d'une cuisson parfaite. Elle est mise en valeur avec ses quelques pommes de terre et du fenouil, le tout baignant dans un jus à se damner littéralement...

Enfin, l'épaule d'agneau confite et la côtelette panée baignent dans un bouillon goûtu. L'ensemble des accompagnements est parfaitement cuit également.

Vient le temps des desserts qui sont déjà un régal pour les yeux. Le pain perdu n'est finalement qu'un excellent pain perdu escorté d'un bon caramel beurre salé et de sauce chocolat.

Que vous dire de la ganache guajana et sa glace cacahuète ? 

De la haute voltige en bouche !

Pour le dernier dessert, il remportera la palme du « miam que c'est bon » auprès de chacune d'entre nous. En effet, le sablé breton et son sorbet fraise-basilic nous ont fait chavirés de bonheur.

En résumé, une très belle découverte au cœur du 14ème arrondissement de Paris, dans un quartier plutôt résidentiel. Une cuisine précise, gouteuse et généreuse ravissant les papilles. L'accueil et l'accompagnement du service ne font que rajouter à l'enchantement de cette soirée très réussie entre filles. Amis parisiens et de Navarre, nous vous invitons à aller bistrotter au plus vite !

Note: 4/5


L'Auberge de Collonges: la Mecque de la cuisine française !

REFERENCE NATIONALE et internationale, lorsque nous nous sommes enfin décidés à mettre les pieds à l'Auberge de Collonges au Mont d'or, nous savions à peu près à quoi nous attendre. Tarifs exorbitants, service guindé, clients luxuriants. Bref, la crème de la crème était censée nous tendre les bras au sein de l'établissement triplement étoilé de Monsieur Paul Bocuse. Finalement, il n'en sera rien mais nou y reviendrons au cours de cet article.

Lorsque vous réservez à Collonges, c'est généralement histoire de marquer le coup, de fêter un super événement cher à vos yeux. Alors un déjeuner chez Monsieur Paul s'imposait comme une évidence, pour nous les lyonnais, de souche et de coeur.

Dès les premiers pas dans la cour de l'enceinte du restaurant, nous avons été happés par l'odeur délicieuse émanant des cuisines. Il était à peu près midi mais les gamelles devaient chauffer depuis bien longtemps déjà. Ces effluves sensorielles vous allèchent instantanément ! "C'est quand qu'on entre ?" demande t-elle impatiemment... "Attends encore quelques photos" répondis-je... L'extérieur est coloré et plutôt "kitsch" avec tout ce doré. Le groom (Daniel, pour les intimes) nous ouvre alors les portes (après avoir gentiment pris la peine de nous tirer le portrait devant la devanture) de l'antre, référence en la matière.

Bon, on va pas se le cacher, l'intérieur est resté figé il y a 30 ans en arrière. La déco est très loin de la modernité, de l'épuré ou encore du scandinave qui inonde aujourd'hui la sphère des tables gastronomiques. Chez Bocuse, c'est style Louis XIV, murs jaunes, et autres peintures ou sculptures, plutôt surannées. Mais peu importe, on vient pas forcément pour le cadre, on veut du trois étoiles dans l'assiette !

L'accueil est en tout cas impeccable. Il est grand temps d'ouvrir le menu...Nous apprendrons d'ailleurs au cours de notre repas, que le menu/la carte n'a quasiment pas évolué depuis la création du restaurant. Soit 37 ans de volaille en vessie, 37 ans de foie gras poêlé et autres soupe VGE aux truffes (créée tout spécialement pour l'ancien Président français).

Il faut bien avouer que nous avions déjà plus ou moins repéré ce qui nous intéressait (la magie d'internet...). Bien qu'on boive rarement d'alcool avec Madame, une fois n'est pas coutume ! Alors nous nous sommes laissés tenter: une coupe de champagne aux fines bulles et un verre de vin blanc vendanges tardives nous serviront d'apéritif. Avec ces derniers, un velouté de petits pois frais et sa quenelle de crème au papika nous est apporté. Les hostilités peuvent alors commencer. 

Alors que les doux breuvages dont on n'a peu l'habitude de profiter commencent à nous monter à la tête, les premiers plats entrent en scène: foie gras poêlé, sauce passion et soupe de grenouilles. Si le premier est très bien réalisé et rudement bon, le second est un ton au-dessous. Le foie gras est "croûté" délicatement tout en restant tendre à l'intérieur. La sauce passion qui vient agrémenter le tout vous emporte au paradis des entrées. Une association dont on se souviendra lontemps à n'en pas douter.

En guise de plat, chacun son poisson: turbot à la sauce au champagne et pommes soufflées d'un côté, rouget en écailles de pommes de terre de l'autre. Les deux mets sont accompagnés d'un mélange de légumes verts. Les cuissons sont tout simplement parfaites: poissons nacrés, légumes croquants. Mais comment vous décrire les sauces ?

Celle au champagne est divine: elle a ce petit goût de reviens-y irrésistible...Le rouget n'est pas en reste. Il est lui aussi englouti, non sans mal au vu de la quantité proposée dans l'assiette...

Le temps d'une pause mignardises pour discuter de longs instants avec l'un des serveurs de notre salle, lequel nous livrera quelques anecdotes sur ses trente années de service au sein de l'établissement. Des japonais demandant du rab sur le menu le plus gargantuesque proposé (2 entrées + 2 plats + fromage + dessert) ou encore de ces clients venant chaque dimanche soir profiter d'un plat "novateur" spécialement concocté pour eux... Ou quand le restaurant Bocuse devient ta cantine du dimanche! Voilà quelques histoires qui retiendront toute notre attention.

C'est alors que le ballet commença. Car l'arrivée des desserts chez Bocuse n'est pas une mince affaire. En effet, lorsqu'ils vous sont présentés, les serveurs entament alors une sorte de rituel où tous les gestes sont minutieusement répétés. Chacun apporte sa pierre à l'édifice.

Puisque c'est bien d'une montagne de desserts dont il s'agit. Par ordre d'arrivée: les babas au rhum et crèmes brûlées, le saint Honoré, les iles flottantes, les tartelettes citron/framboises, les sorbets, les fruis frais, les fruits confits. C'est un véritable banquet sucré qui s'offre à vous. Bien sûr, s'il vous reste de la place, libre à vous de goûter à tout ! Vos yeux s'écarquillent et disent oui mais votre panse déjà bien remplie, dit non...

 Que les choix sont difficiles à faire !

Finalement, le Saint Honoré et la tarte citron-framboise auront raison de nous, ainsi que quelques fruits frais et confits plus une quenelle de sorbet fruits rouges pour faire "glisser" le tout. Encore une fois, pas de fausse note. Les gourmandises créées par Bocuse et son équipe sont à la hauteur de nos espérances. Gouteuses, savoureuses, délicieuses, merveilleuses.

On dit d'un repas qu'il est réussi lorsque le dessert vous comble mais chez Monsieur 3 étoiles, nous n'avions pas besoin d'attendre la touche sucrée pour nous en rendre compte. Ce fut une évidence dès nos premiers pas dans la cour de l'établissement.

Cette effluve et l'ensemble de ces instants uniques resteront à jamais gravés. Alors même si vous ne faites plus le tour des tables comme à la grande époque (à notre grande déception) car votre âge ne vous le permet plus, merci "Polo" pour ce que vous représentez. Merci pour ce que vous faites. Merci de nous avoir touchés par votre cuisine.

Merci, tout simplement, pour tout.

Note: 5/5


Brasserie des Lumières : une expérience inédite

QUI D'AUTRE que Bocuse pouvait s'accaparer l'endroit ? Qui d'autre que cet immense chef et homme d'affaires à la fois pouvait prendre place dans ce projet ? Sans doute personne et c'est surement mieux ainsi. En installant une nouvelle brasserie à l'effigie de sa marque à Décines, au coeur du grand stade de l'Olympique Lyonnais, Monsieur Paul a frappé un grand coup. Tel un buteur sur un terrain de foot. Car de foot, il en est question lorsque l'on s'installe à une tablée de la Brasserie des Lumières. 

Même s'il faut être un peu chanceux (ou penser à réserver avant ?) pour bénéficier d'une des tables jouxtant le rectangle vert, la déco est résolument moderne. Murs blancs, épurés, banquettes de cuir bleu, éléments mêlant divers matériaux (bois/cuivre), lustres aux formes de toque de cuisinier, rappelant celle du maitre des lieux, sans oublier la vue directe sur les 59200 places du Parc OL, vous voilà plongés dans un univers gastro-foot des plus déroutants (au bon sens du terme).  

Alors si le paquet est mis dans l'atmosphère encadrant votre repas, force est de reconnaitre que dans l'assiette, l'émerveillement n'était pas à la hauteur de la mise en scène. L'assiette de jambon cru, tout comme celle du saumon fumé, est imposante en quantité mais brute en terme d'inventivité de présentation.  

Heureusement, le saumon a le droit à une quenelle de crème citronnée pendant le jambon se morfond sans une once de beurre ou autre cornichon... Côté plat, encore une fois, du simple (trop simple ?) mais du bon (très bon). Le filet de boeuf a été demandé à point, il l'est, la sauce au poivre qui l'agrémente est goutue, les haricots verts sont croquants, mais ce sont les frites maison, bien régulières, épaisses, généreuses qui remportent le plus grand succès. 

En face, la purée maison est délicieusement crémeuse, et elle accompagne cinq énormes morceaux de cochon ibérique bellota. Ces derniers sont déposés abruptement sur une piperade de poivrons parsemée de dés de jambon cru. Alors certes, l'ensemble fonctionne parfaitement. La viande est d'une tendreté rare. Mais la présentation ainsi que le gras abondant des morceaux ont rendu le plat peu aguichant. Tellement dommage, car une fois en bouche, les papilles sont malgré tout comblées. Enfin, côté desserts, la palette de sorbets (cinq exactement), aura les félicitations du jury pour la créativité dans l'assemblage (sous forme de fleur, pas de photo, elle a été assez vite engloutie...). 

Le cheesecake exotique n'a rien de révolutionnaire puisqu'il s'agit d'une simple part de tarte, mais là encore, les saveurs sont au rendez-vous et l'acidité du fruit de la passion vient bien contrebalancer le côté crémeux de l'appareil. Un bon point pour finir. 

Globalement, ce déjeuner décinois s'est révélé être une sarée expérience en terme de cadre de dégustation. Objectivement, même sans être animé par la passion du football, tout bon gastronome appréciera sans doute de prendre du bon temps à la brasserie des lumières. En terme de découverte culinaire, rien de nouveau sous les sunlights de Bocuse, Monsieur Paul joue la carte du bon, simple et efficace. Sans risque. L'audace s'est jouée ailleurs: s'implanter au coeur d'un stade de foot. Une première à la fois inédite et inoubliable.

Note: 3.5/5


Victoria Hall: la confirmation


DEUXIEME essai au Victoria Hall ce midi. Situé entre la rue Garibaldi et la rue du repos dans le 7eme arrdt de Lyon cette table joue de sa réputation grace au bouche à oreille mais aussi grâce au caractère de la bâtisse qui l'accueille. Cette vieille maison bourgeoise à été restauré pour l'occasion et présente de beaux atours en terme de décorations. Lustres à pampilles, tons chauds dans les ocres marrons. Cheminée moderne. Tout y est.


Côté table l'apéritif maison est original et se laisse bien boire: jus de pomme crème de fraise et champagne. Accompagné de petits (tout petits) amuse bouches volaille gingembre. C'est le debut des hostilités. Les cromesquis de reblochon sont brillamment réalisés et sont dévorés rapidement. Le plat est quant à lui une vraie découverte. De part le mélange des saveurs principalement. De petites pièces de St Jacques sont associés à des dés de céleri caramélisés des quartiers d'agrumes (pamplemousse, clémentine) et une sauce orange sanguine du plus bel effet. Le croquant est apporté avec quelques pistaches concassées. L'ensemble fonctionne parfaitement, on prendrait bien du rab ! Mais n'abusons pas, le dessert pointe le bout de sa cuillère ! 

À notre arrivée au restaurant, j'ai été alléché par une assiette que portait l'un des serveurs. Sous mes yeux, un dôme orangé dépassait d'une assiette creuse emplie d'une mystérieuse mousse voluptueuse. Je savais déjà que cette assiette serait mienne en fin de repas ! Place à la dégustation... Plutôt décevante au final. Ou disons, pas à la hauteur de la promesse visuelle. Les textures sont intéressantes mais les goûts pas assez tranchés pour vous emporter au septième ciel des desserts. Une petite déception en soi.

Globalement, l'appréciation générale reste positive. Le seul point noir, qui demeure après deux passages dans la maison Victoria Hall, est les tarifs pratiqués. Un peu l'impression qu'on paye le cadre dans l'assiette...Dommage car on n'est pas chez Bocuse non plus ! 

Note : 3/5


Kitchen Café, le king des desserts


DANS KITCHEN il y a "kitsch". Certes dans la déco, le Kitchen Café (KC) a tapé dans le rétro à la limite du kitsch. Des tables de machines à coudre recyclées en passant par les lustres couleur cuivre, le poste de radio d'antan, ou encore la machine à coudre transformée en applique d'appoint, le KC a joué la carte années 60 à fond.

En revanche, lorsque l'assiette arrive sur la table; le contraste est saisissant. Nous entrons alors dans le monde moderne où les goûts sont innovants et les associations recherchées.

Lors de notre repas ce midi-là, nous avons aimé l'oeuf mollet, bouillon végétal, purée de céleri et graines de nigelle. Fin, léger, savoureux. Délicieuse mise en appétit.

Nous avons adoré notre plat à base de polenta crémeuse, salsifis, cerises d'été et bavette de boeuf. L'aigre doux des cerises s'alliait parfaitement au boeuf savemment saisi à feu vif afin d'y laisser une fine croute croustillante tout en gardant la tendreté de la viande à coeur. Une merveille à la dégustation !

Mais que dire du dessert achevant notre déjeuner. Que ce soit la galette des rois maison, dans laquelle mon convive a tiré la fève d'ailleurs (chanceux!), ou bien le tout chocolat, nous avons été définitivement séduits par le raffinement de la cuisine du Kitchen Café.

La frangipane était moelleuse et sentait l'amande à pleine bouche, la glace à la fleur d'oranger et la poire l'accompagnant apportaient la note de fraicheur intéressante du dessert. Pour la partie tout choco, les croustillants choco et cacao contre-balancaient astucieusement avec la mousse chocolat au lait et son intérieur glace à la confiture de lait (oui oui il y avait une surprise cachée). Chaque cuillère ressemblait à un bonheur chocolaté vous transportant au septième ciel du dessert.

En résumé, la réputation du "KC" n'est pas usurpée. Pensez à réserver : non seulement la salle est assez exigue, mais cette jolie table est aussi prisée car recommandée de nombreux guides.

A 23 euros la formule complète (entrée-plat-dessert), et après avoir testé, on comprend mieux pourquoi !

Note: 4/5   

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